Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d’aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte.
Lorsqu’elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d’habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l’image que Sandrine en a.
Pourtant, l’atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu’un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d’entre eux ne quitte-t-il jamais l’île ?
Qu’est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ?
Qui était vraiment sa grand-mère ?
Sandrine sera retrouvée quelques jours plus tard, errant sur une plage du continent, ses vêtements couverts d’un sang qui n’est pas le sien…
Novembre 1986 - Sandrine Vaudrier, jeune journaliste en milieu rural, reçoit le courrier d'un notaire lui apprenant de décès de sa grand-mère maternelle qu'elle n'a jamais connu.
Elle se rend donc sur l'île où habitait cette dernière afin de récupérer ses affaires. Mais très vite, Sandrine sent qu'il y a quelque chose de pas normal sur cette île et ce sentiment est renforcé lorsqu'elle apprend l'histoire de celle-ci.
Une mystérieuse île qui a abrité un camp de vacances qui a rapidement fermé ses portes suite à un drame. Et les employés ont été forcés de rester là jusqu'à leur mort... Que cache toute cette histoire ?
Ce roman est divisé en trois grosses parties. La première nous présente l'histoire en alternant les périodes, à savoir 1986 et 1949 (année où à ouvert le camp).
La deuxième nous explique ce qui est arrivé à Sandrine et nous montre la première partie sous un nouvel éclairage.
La troisième partie approfondie un peu plus les choses... pour nous perdre davantage.
Il est compliqué de parler de ce livre sans rien spoiler. En tout cas, j'ai émis beaucoup d'hypothèses au cours de ma lecture qui bien sûr se sont avérées totalement fausses.
Ce roman nous démontre que l'homme peut avoir des mécanismes de défense surprenants.
